Alors que les attaques de pirates informatiques ne cessent de se multiplier?, l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi) a publié trois arrêtés, entre le 10 et le 23 juin, enjoignant aux entreprises ?uvrant dans les secteurs des produits de santé, de l'alimentation et de la gestion de l'eau de renforcer leurs systèmes de cyberprotection. L'Anssi exige, notamment, que les « opérateurs d'importance vitale » (OIV) prennent mieux en compte les incidents informatiques, confinent la menace en cloisonnant leurs réseaux et conservent la trace des connexions (logs) suspectes. De nouveaux textes réglementaires doivent être édictés à la rentrée de septembre, couvrant au total douze secteurs « sensibles » allant des télécommunications à la défense en passant par l'énergie et les transports.
Inscrite dans la loi de programmation militaire de décembre 2013, la nécessité pour ces acteurs publics ou privés travaillant dans des domaines stratégiques de muscler leurs défenses numériques vise à prémunir le pays contre d'éventuelles défaillance de ces services, qui seraient particulièrement critiques pour la population.
Tous unis contre la cybermenace
Les quelque 250 entités (administrations, établissements publics et entreprises) qui figurent sur cette liste secrète ont désormais l'obligation légale de se prémunir contre d'éventuelles intrusions de leurs systèmes...
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